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Comment se libérer de sa culpabilité ?

Après un échec, la culpabilité empêche souvent d’aller de l’avant. Pour s’en défaire, un peu d’indulgence envers soi-même et de recul sont d’un grand secours.

Se dire qu’on a fait de son mieux

Le fait est là : j’ai échoué dans le redressement de mon groupe.

Suite à mon dépôt de bilan, je me suis d’abord jugé sévèrement, avant de comprendre que cela ne me mènerait à rien : je me morfondais inutilement dans la culpabilité ; je ressassais sans cesse le mal que j’avais involontairement fait aux autres : mon dépôt de bilan a en effet lésé de nombreuses entreprises et entrainé plusieurs mois d’impayés de loyers chez nos investisseurs hôteliers, entrainant tout un cortège d’animosité, voire de haine, à mon égard.

J’avais pourtant effectué une restructuration massive en une année :

J’ai aussi trouvé un repreneur pour les hôtels, afin d’éviter que les investisseurs ne se retrouvent avec trop de loyers impayés. J’ai enfin repris la gérance de certaines sociétés du groupe, pour éviter des problèmes aux managers qui s’en chargeaient jusqu’alors.
Mais le mal était trop profond…

Je sais que j’ai fait mon possible, je n’ai donc aucune raison d’avoir des remords ou de me juger sévèrement.

Mais, au fait, coupable de quoi ?

J’ai finalement compris que c’était moi qui avais entraîné tout cela : ce sont mon sentiment de culpabilité et mes propres jugements qui ont suscité ces réactions violentes à mon encontre.

En prenant du recul sur les événements, je me suis posé une multitude de questions :

Les réponses à ces questions m’ont aidé à reconnaître que j’avais effectivement fait de mon mieux, sans chercher à nuire à autrui. Je me suis rendu que, tout compte fait, je n’étais pas coupable de grand-chose. Ce constat m’a soulagé d’un énorme poids : je venais de me libérer de ma culpabilité.

Je vous invite à partager votre expérience en laissant un commentaire.

Merci et à bientôt,
Ludovic

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