Pour lâcher prise, il est essentiel d’apprendre à ne plus tout maîtriser. Comment s’y prendre ?

Ici et maintenant

Je suis dans l’avion de retour d’Afrique, et je lis un chapitre du philosophe Alexandre Jollien traitant de l’abandon (Vivre sans pourquoi) : « S’abandonner, ce n’est pas se jeter dans le danger ni baisser la garde, c’est plutôt se demander ici et maintenant : que faire ? L’impuissance m’a soudain guéri et le stress a disparu. Et j’ai même commencé à cesser de regarder ma montre et à profiter. »

S’en remettre à l’univers…

À la lecture de ces phrases, je médite sur l’abandon.

Après tout, dans l’avion, je suis contraint de m’abandonner aux mains des pilotes… et je décide d’arrêter de m’inquiéter et de me mettre sous tension concernant la cession de plusieurs de mes immeubles. Je demande à l’univers d’être bienveillant et de s’occuper pour moi de ces ventes. Je fixe le cap (la cession de mes immeubles), l’univers s’occupe de l’intendance et je lâche prise !

Je peux ainsi m’occuper « ici et maintenant » de mes nouveaux projets, dont la mise en place de ce blog pour aider les personnes qui ont connu un dépôt de bilan à changer leur vie.

… pour tout

Le summum de l’abandon est atteint par certains êtres qui s’abandonnent totalement au plan supérieur, y compris concernant leur propre mort.

Je me souviens d’un échange avec un maître balinais au sujet de la mort : il n’appréhendait absolument pas sa propre fin et me racontait s’être promené au bord d’un volcan en éruption. Quand je lui ai dit que cela pouvait être dangereux, il m’a répondu : « Quand ce sera mon heure, ce sera mon heure… ».

Le détachement du moine

Yvon Delvoye, dans les Les douze attitudes-clés des gens heureux, cite une histoire dans laquelle le personnage principal fait preuve d’un grand détachement :

« Dans un petite village de l’Inde, une jeune fille eut une relation avec un homme marié et se trouva enceinte. Pour éviter le scandale, elle raconta qu’un moine, qui habitait à la sortie du village, avait abusé d’elle et était le père de l’enfant. Une fois celui-ci né, les parents de la jeune fille allèrent trouver le moine avec l’enfant et lui dire :  »Moine, tu as abusé de notre fille et tu es le père de cet enfant. Nous n’en voulons pas, alors, puisque tu es le père, garde-le. » Le moine ne dit rien, sourit et éleva l’enfant. Quelques années plus tard, la jeune femme avoua la vérité. Très embarrassés, les parents allèrent retrouver le moine et lui dirent :  »Moine, nous te prions de nous pardonner. Nous savons maintenant que tu n’es pas le père de cet enfant, aussi nous voulons le reprendre pour l’élever. » Le moine ne dit rien, sourit et remit l’enfant aux parents. »

Connaissez-vous d’autres exemples de personnes sereines grâce au lâcher-prise ?

Retrouvez nos autres astuces pour apprendre à lâcher prise :
5 conseils pour lâcher prise (1)
5 conseils pour lâcher prise (2)
Les bienfaits du lâcher-prise : 3 cas concrets

1 Commentaire

  1. Merci pour ces belles paroles, je vais m’inspirer de l’histoire de la petite fille.

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