Comment faire tomber la pression du quotidien et vivre l’instant présent ? Voici 5 « trucs » pour vous y aider.

Cesser de résister

Avant mon dépôt de bilan, j’ai tenté de résoudre les premières difficultés, de trouver des solutions pour les écarter. Je me suis battu tous azimuts pour les éloigner. Je pensais pouvoir renverser le cours des choses par ma volonté. J’étais bien présomptueux…

Dans la difficulté, j’avais tendance à me tourmenter et à ruminer les problèmes. Il me semblait qu’il n’était pas digne d’avoir des pensées positives pendant ces périodes.

Un travail sur moi m’a permis de comprendre que mon raisonnement était absurde. En effet, résister au courant de la vie entraîne des tensions, des pertes d’énergie, des blocages, des contrariétés, des difficultés supplémentaires.

Exemple : un prêt de 3 millions d’euros
En 2010, pour tenter de sauver mon groupe, j’initie un prêt de restructuration adossé à des actifs immobiliers personnels. Les difficultés se multiplient, rien n’est fluide, l’accord se fait attendre plusieurs mois. En forçant les choses, je réussis à obtenir ce prêt, qui ne sert finalement qu’à repousser le dépôt de bilan de quelques mois. Si j’avais lâché prise, j’aurais évité de perdre trois millions d’euros, et j’aurais évité plusieurs mois de tension et de souffrances inutiles.

J’ai compris plus tard ce qu’il suffisait de faire : cesser de s’agiter dans tous les sens et de résister…

S’arrêter et respirer

Une fois que nous avons pris conscience de notre mécanisme de résistance, nous pouvons nous arrêter en devenant conscient de notre respiration.

J’ai donc commencé à pratiquer des respirations profondes en pensant à mes problèmes, en les acceptant mais sans chercher à les résoudre.

En me réfugiant dans ma respiration, dans l’instant présent, je trouvais comme un abri au milieu de la tempête. Les difficultés restaient présentes et inchangées, mais cet exercice me permettait de les observer et de prendre du recul.

Plutôt que de vouloir à tout prix changer la situation, j’ai commencé par changer ma réaction au problème. Et j’ai constaté que, bien souvent, en faisant confiance à ce qui va arriver, une solution finit par émerger du brouillard.

Accepter l’incertitude

Nous tentons de limiter l’incertain dans nos vies. Nous cherchons à vérifier, à contrôler. Nous prenons de multiples précautions. Pourtant, il nous est impossible d’exercer une maîtrise totale sur notre existence. Et, en voulant à tout prix contrôler les événements, nous nous condamnons à vivre dans l’angoisse permanente.

C’est ce que j’ai fait pendant de nombreuses années, jusqu’à ce que j’accepte que je n’avais aucune certitude :

  • aucune certitude sur le plan professionnel ;
  • aucune certitude sur le plan familial ;
  • aucune certitude sur le plan matériel…

La seule certitude que j’avais était celle-ci : l’univers fait bien les choses et le meilleur finira par arriver.

Je dois avouer que j’ai eu le plus grand mal à renoncer à vouloir tout maîtriser, tout contrôler, tout comprendre et à accepter que je n’avais pas la solution à tout. Mais en limitant cette pression et en acceptant que la solution se trouve au-delà de ma compréhension, j’ai fait un pas important vers ma libération.

De la même manière, nous devons accepter que :

  • nous sommes dans l’incapacité de contrôler autrui (notre conjoint ou nos enfants…) ;
  • nous ne pouvons pas non plus contrôler et planifier totalement notre vie professionnelle.

Aussi, les sages nous enseignent à faire de notre mieux, à faire confiance et à s’abandonner à la vie.

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