Inscrire un temps pour soi dans sa routine quotidienne, profiter de chaque instant pour se recentrer et apprécier la vie : voilà nos derniers conseils pour réduire la cadence…

7. S’accorder un instant chaque jour

Personnellement, j’ai longtemps été envahi de pensées ; mon mental, fortifié pendant mes études, ne me lâchait pas. Il m’a fallu une grande discipline pour réussir à me reconnecter à la nature, à atteindre une certaine tranquillité, à prendre un temps quotidien de méditation (une fois par jour, pendant au moins cinq à dix minutes).

Lorsque je suis au Pays Basque, chaque matin de bonne heure, je pars pour mon éveil matinal : après avoir couru une dizaine de minutes, je me pose devant un cours d’eau, je fais des exercices énergétiques sous forme de taping (méthode EFT), je travaille sur un point particulier (lâcher-prise, acceptation, joie…) et je médite environ dix minutes. Je termine en émettant une intention pour ma journée.

Après cette période de détente, lorsque je m’installe à ma table de travail, mon efficacité est décuplée et je suis beaucoup plus performant.

La méditation me permet de prendre conscience de mon corps, de mes pensées et de mes émotions. En pleine méditation, je peux me visualiser en rendez-vous ou en train de répondre à quelqu’un… Lorsque je repars dans mes pensées, je les laisse passer au lieu de m’y accrocher.

8. Sourire

C’est l’un des conseils les plus forts que j’aie reçu. Sourire chaque jour, cinq fois, sans raison particulière, et bien évidemment sourire largement et immédiatement lorsque nous avons une raison de le faire.

En faisant du sourire un acte délibéré, nous le transformons en un outil puissant permettant de changer son état d’esprit. En libérant des endorphines, le sourire a par ailleurs un effet bénéfique pour la santé.

9. Etre patient

J’ai très longtemps été impatient. Pour moi, ça n’allait jamais assez vite et j’avais horreur d’attendre, que ce soit chez le dentiste, chez le boulanger ou dans un bouchon de la circulation. Ce faisant, je créais une situation de tension et de stress qui, étonnamment, ne faisait qu’amplifier le phénomène. En observant cette émotion d’impatience, vous permettez de la transformer. Car, « tout ce qui est observé est transformé par celui qui observe. »

J’ai donc commencé à travailler sur mon impatience en l’acceptant, en l’observant sans me juger. J’ai alors découvert que cette émotion était liée à la peur : la peur de perdre mon temps, la peur de ne pas exister.

Il suffit ensuite de s’entrainer régulièrement à poser des actes de patience, en en faisant une activité agréable et joyeuse. Dans une situation d’attente, nous pouvons notamment vivre pleinement l’instant présent en étant attentif à notre respiration, ou en prenant conscience de la beauté environnante, par exemple la nature. Pour ma part, je m’obligeais, en conscience, à ralentir en pratiquant des exercices de respiration… et en transformant mon impatience en point positif : je profitais du temps rendu disponible par l’attente, par exemple pour méditer ou pour ressentir une situation particulière…

Et vous, comment tirez-vous profit de moments d’attente ?

Pour aller plus loin

9 clés pour prendre du temps pour soi (1) : prendre du recul
9 clés pour prendre du temps pour soi (2) : changer de rythme
9 clés pour prendre du temps pour soi (3) : aller à l’essentiel

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