Il y a encore des moments où je cherche malgré moi à remonter le courant : la vie se charge alors de me rappeler que mon chemin va dans le sens du flux.

Par exemple un jour, j’ai retrouvé ma voiture avec un pneu crevé. Ma première réaction a été de dire : « Oh non, ce n’est pas vrai ! ». Par cette exclamation, j’ai clairement refusé la réalité telle qu’elle se présentait à moi. Apprendre à accepter, c’est – dans ce cas – reconnaître que « oui, le pneu de cette voiture est crevé », puis se demander : « que vais-je pouvoir mettre en œuvre pour le réparer ? », et finir par accepter et même remercier cet événement, en disant par exemple : « Les choses auraient pu être pires, le pneu aurait pu éclater sur l’autoroute… ».

Le chemin de l’acceptation commence par l’acceptation de soi, avec ses défauts et ses qualités, même si l’on peut corriger ses imperfections grâce à un travail sur soi-même. C’est peut-être là la première des gratitudes : être simplement reconnaissant d’exister, d’être soi.

Et vous, acceptez-vous ce qui dans un premier temps vous paraît être une expérience négative ?

Je vous souhaite une belle journée,
Ludovic

Je pleurais parce que je n'avais pas de souliers jusqu'au jour où j'ai rencontré un homme qui n'avait pas de pied. (Dicton persan)

2 Commentaires

  1. Bonjour Ludovic.

    Oui, l’acceptation est une vertu que je laisse s’installer au fur et à mesure que les plateaux de la vie se placent sur ma route. Dans le confinement, depuis 5 ou 6 semaines, le concept temporel n’a pas d’importance, L’acceptation est mon alliée chaque jour pour mieux me tourner vers la profondeur de Soi.

    Réponse
    • Au delà du temps… Merci Pascale

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